BALADES DANS LES VILLES DE L’ISÈRE. Vue d’un Artiste. French/English Edition.

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Richard Cole, l’Anglais qui croque le départment.

C’est plus qu’un clin d’oeil à l’Isère. À travers les 111 pages de son livre “Balades dans les villes de l’Isère, vue d’un artiste“, l’Anglais Richard Cole invite, avec son coup de crayon de caracaturiste et de dessinateur humoristique, à découvrir ses peintures inspirées de ses pérégrinations.

Dès notre tout premier contact par courriel, il s’excuse. Confiné dans sa maison de Devizes, dans le Wiltshire, en Angleterre, comme tout son pays pour lutter contre  la propagation du nouveau variant, du coronavirus, Richard Cole ne peut pas plus se rendre en Isère. J’attends le vaccin, et la lumière du bout du tunnel de cette crise. D’habitude, je viens chez vous quatre fois par an, dit l’homme âgé de 78 ans qui affiche un passé de caricaturiste politique (voir par d’ailleurs) et cartooniste dans des les journaux et chaînes de télévision anglais. Il et l’autour  de “Balades dans les villes de l’Isère, vue d’un artiste.”

Ce livre implémenté de cartes postales, dessins et textes en anglais, traduits en français, plonge dans les contrées du département à travers les aquarelles et les huiles sur toile de l’artiste. Ses coups de crayon soignés s’attardent longuement sur Saint-Geoire-en-Valdaine. Un village qu’il découvre en 1962 grâce à un ami écossais, devenu journaliste.

C’était ma première viste en France, j’étais étudiant aux Beaux-arts. Je suis immédiatement tombé sous le charme des paysages et des personnage de la vallée de l’Ainan, au point de revenir ensuite pour peindre. En 1981, j’ai peint un tableau de la Vieille Forge datant du XVI siècle, 10 ans plus tard elle était en vendre. Je l’ai achetée, j’ai installé un atelier. C’est là que, chaque été, j’essaie de proposer des expositions de mes oeuvres. 2020 a été une exception à cause de Covid, confie ce fils de sculpteur sur bois d’oeuvres réligieuse.

À ses yeux, ce nouveau livre sonne comme une évidence. C’est une progression du premier ouvrage que j’ai publié, ” Portrait d’un village français par un artiste anglais.” C’est une vue personelle de ses villes et villages qui chandent de visages lors de mes visites saisonières. Le Nord-Isère est un térritoire qui m’inspire, de Crémieu jusqu’à la Grand Chartreuse, avec les montagnes, les lacs, les paysages, les maisons dauphinoises, les châteaux, les habitants rencontre.

Il reproduit la Porte de la Loi à Crémieu, les places des halles à Morestel et Antonin-Dubost à la Tour-du-Pin, l’église de Velanne, le lac de Paladru, etc.

Je préfere les tableaux montrant des personnes bien occupées, glisse-t-il. J’aime visiter les villes de la région que je n’ai pas encore explorées, découvrir des endroits passionants pour dessiner et peindre, plonger dans le riche patrimoine historique. L’Isère et moi, c’est comme un coup de foudre. Une histoire couchée sur papier. Candice HECK, Le Dauphiné Libéré.